Attinder
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Attinder Sidhu a quitté Vancouver pour s’installer au Yukon avec son jeune frère admis à l’Université du Yukon. Elle avait toutefois des réserves quant à ce déménagement. Dans ses recherches en ligne, elle trouvait peu d’informations sur le territoire et se demandait à quoi s’attendre, comparativement à Vancouver. Elle se souvient même avoir pleuré la première nuit de son arrivée, en plein milieu de l’hiver, de la noirceur et de la neige qui tombait.
Heureusement, ce qui lui semblait intimidant au départ s’est transformé en un chapitre décisif de sa carrière. Après avoir été vendeuse au détail et employée de bureau à temps partiel pendant ses études, Attinder est devenue conseillère en ressources humaines au ministère des Services aux collectivités. Un ancien collègue l’a mise en contact avec quelqu’un à l’Université du Yukon, qui a vu son potentiel et a voulu l’aider à trouver le bon emploi pour elle. Cette personne a aidé Attinder à peaufiner son curriculum vitæ et lui a proposé de le remettre à des personnes qu’elle connaissait.
Le curriculum vitæ d’Attinder s’est retrouvé entre les mains de la personne responsable du recrutement au ministère de la Santé et des Affaires sociales, qui travaillait alors au centre de dépistage de la COVID-19 et avait besoin d’un soutien administratif. Attinder a accepté le poste avec plaisir et a commencé à nouer des liens avec d’autres membres du personnel des ressources humaines qui participaient eux aussi aux mesures de lutte contre la pandémie. Elle s’est ensuite chargée de la surveillance de la Ligne d’information sur la COVID-19, destinée aux Yukonnais et Yukonnaises souhaitant obtenir des renseignements et un soutien de nature non médicale, avant de devenir coordonnatrice de la santé et de la sécurité au bureau des ressources humaines du ministère des Services aux collectivités. Guidée par la direction et les gestionnaires du service, Attinder a perfectionné ses compétences, notamment en observant d’autres conseillers et conseillères en ressources humaines au travail et en assumant diverses tâches, ce qui l’a amenée à occuper son premier poste officiel en RH.
Lorsqu’elle réfléchit à son parcours, Attinder se dit profondément reconnaissante du soutien qu’elle a reçu, tout en soulignant la valeur du mentorat pour naviguer en terrain inconnu. « Je me sens extrêmement chanceuse d’avoir été si bien soutenue tout au long de cette aventure. J’ai pu non seulement me familiariser avec le métier, mais aussi trouver l’inspiration nécessaire pour guider les personnes qui, comme moi, ne savent pas comment naviguer dans le système. Dans n’importe quel rôle, quelqu’un était toujours prêt à m’apporter son soutien », raconte-t-elle, insistant sur la grande importance du mentorat et de la communauté dans ce parcours professionnel transformateur.
Fatima
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« Déménager ici après avoir vécu à Calgary pendant 16 ans, c’était tout un changement de vie. J’ai enfin pu ralentir et prendre le temps de profiter de la vie, tout en acquérant de l’expérience dans mon domaine de prédilection », explique Fatima Salama.
Cherchant à échapper au rythme effréné de la ville, Fatima s’est installée à Whitehorse. Elle a été agréablement surprise de constater à quel point le Yukon et le travail qu’elle avait trouvé lui plaisaient. Après avoir étudié en ressources humaines et en relations de travail, Fatima a trouvé un poste en ressources humaines au ministère de la Santé et des Affaires sociales.
« Je n’aime pas les emplois où chaque jour ressemble au précédent. Ici, il n’y a pas deux jours pareils. La nouveauté fait partie du quotidien. Le domaine de la santé et des services sociaux m’a fait vivre toutes sortes d’expériences qui ont amélioré ma confiance en moi et ma capacité à prendre des décisions », relate-t-elle.
La possibilité d’évoluer et la qualité de l’encadrement au sein de la communauté des RH l’ont particulièrement marquée. Elle apprécie également les nombreuses possibilités d’affectations temporaires dans différents secteurs de l’administration. « À Calgary, il n’y avait pas une si grande diversité de postes en ressources humaines, alors qu’ici, on peut être un peu plus sélectif. Le fait de pouvoir accepter une affectation temporaire et d’ainsi varier ses activités montre la flexibilité du gouvernement du Yukon et sa volonté de soutenir les intérêts des gens. »
Sasha
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Le parcours de Sasha Sywulsky, maintenant directrice des ressources humaines du ministère de l’Environnement, n’a pas été linéaire. Pendant plus de 15 ans, elle a travaillé dans le domaine de la gestion des loisirs, occupant divers postes à Parcs Canada dans différentes municipalités. Un jour, sa mère lui a montré une annonce dans un journal pour un poste au sein du service des parcs de la Ville de Whitehorse. L’annonce a piqué sa curiosité et elle a décidé de postuler.
« Dans la rédaction d’offres d’emploi, quand nous mettons en lumière les attraits du Yukon, nous parlons souvent de l’accès à la nature sauvage, mais il ne faut pas oublier la panoplie de groupes et de clubs de toutes sortes qu’il y a ici, et qui ne cesse de me surprendre. Peu importe ce que vous aimez (arts martiaux, disque-golf, Pokémon...) il y a un club pour chaque loisir et pour chaque sport! »
N’ayant pas étudié en RH, Sasha a acquis son expérience en relations de travail et en recrutement à titre de superviseure. La transition lui a semblé naturelle; elle a donc décidé d’obtenir son titre de conseillère en ressources humaines agréée (CRHA). Elle a ensuite accepté une affectation d’un an aux ressources humaines du ministère de l’Éducation. Elle y est restée plus longtemps que prévu, en occupant plusieurs postes au sein de ce ministère, puis au ministère du Conseil exécutif et à la Commission de la fonction publique, avant d’être embauchée par le ministère de l’Environnement.
Quel conseil Sasha donnerait-elle aux personnes qui envisagent de faire carrière dans les ressources humaines? « Les RH sont plus diversifiées qu’on le pense. Bien qu’une formation ou une expérience en RH puisse être utile, elle n’est pas nécessaire. Beaucoup de choses peuvent s’apprendre en les faisant, à condition d’être à l’aise avec les gens, d’aimer résoudre des problèmes, de chercher à s’améliorer et d’être capable de naviguer, parfois, dans le doute. » Les humains étant des êtres complexes, les RH sont confrontées à des problèmes épineux qui n’ont pas toujours de réponse claire. La preuve : je n’ai jamais eu à traiter deux fois le même problème!
Lauren
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En quoi le gouvernement du Yukon se démarque-t-il? Pour Lauren Teiman, c’est décidément par le soutien qu’on y reçoit pour se perfectionner professionnellement. « Les directions sont prêtes à donner leur chance à quiconque possède des compétences transférables, a du talent et est enthousiaste. J’en suis très reconnaissante, car j’ai l’impression d’être enfin là où je suis censée être. »
Lauren a commencé sa carrière dans le domaine de l’éducation en tant qu’enseignante, et c’est ce qui l’a amenée à Whitehorse après avoir quitté Iqaluit. Elle avait cependant l’impression d’être davantage attirée par le domaine des ressources humaines. Elle a donc décroché un premier poste aux relations intergouvernementales, où la direction a encouragé son intérêt pour les RH. Elle a donc commencé à suivre des cours en RH à l’Université du Yukon. Une personne dans classe, qui travaillait aux RH du ministère des Services aux collectivités, lui a parlé d’une possibilité d’affectation temporaire au sein de son équipe.
« Environ six mois se sont écoulés sans nouvelle à ce sujet. Puis, un jour, on m’a appelée pour que je rejoigne l’équipe des ressources humaines des Services aux collectivités », raconte Lauren, qui vit désormais au quotidien sa passion pour le service public et le service à la clientèle. « J’aime contribuer à la réussite des gens, que ce soit en offrant à quelqu’un un emploi qui fera une énorme différence dans sa vie ou en aidant les gens à réussir leur prochain entretien d’embauche. »
Voici son conseil à toute personne qui souhaite rejoindre les RH du gouvernement du Yukon : faites preuve de patience et apprenez à connaître le système et le processus de recrutement. N’hésitez pas à contacter les RH pour que quelqu’un vous rencontre (en personne ou en virtuel) et vous explique le processus d’embauche. Plus vous en saurez, mieux vous pourrez vous préparer et plus vous aurez confiance en vous. N’oubliez pas de faire un suivi et de demander une rétroaction si vous n’avez pas réussi du premier coup. Cette rétroaction peut faire toute la différence la prochaine fois que vous poserez votre candidature.